Félix Jely

Image extraite de mon diplôme national d’expression plastique en option de communication graphique.

Production numérique immersive en réalité virtuel, dans laquelle le joueur ou la joueuse se retrouve dans un univers produit par des algorithmes d’intelligence artificielle.

Édition didactique annexe à mon projet de mémoire, glossaire de définitions spécifiques d’algorithmes de machine learning.

Réalisation graphique et éditoriale d’un blog de recherche mené lors de mon cycle de DNSEP à la HEAR. Il présente ainsi deux ans de recherche sur l’usage d’algorithme d’apprentissage automatique (machine learning) dans une approche graphique et plastique. Le blog est accessible à l’adresse http://blog.felixjely.fr

Projet inspiré par la Typologie du virtuel et Vice City de Thibault Brunet

A travers cette série photographique mystérieuse, à mi-chemin entre le réel et l’artificielle, le brouillard dévoile des volumes récupérés de Google maps.
Dans cet univers reprenant formellement l’esthétique du jeu vidéo, nous explorons le monde comme monde ouvert.
La photogrammétrie automatique proposée par google maps pour générer ces volumes produit un paysage désolé
Cette reprise de la capture du réel pour produire un monde fictif, cet entremêlement du virtuel et du réel, est entrepris par la volonté de numériser le monde : de produire un duplica réinterprété de notre monde.

Question d’un entremêlement du réel et du virtuel entrepris par les GAFAMs dans une volonté de numériser le monde.

Le projet interactif, de fin de cycle de DSAA, questionne des problèmes liés à l’intelligence artificielle : l’éthique autour de ces systèmes, sa connivence avec le néolibéralisme ainsi que le modèle « boite noire » masquant la computation de la machine à l’homme. Le jeu prend place dans une dystopie où l’Etat français s’associe à un stéréotype d’entreprise numérique (nommé Dénali) pour instaurer une forme de totalitarisme numérique et libéral. La société est gérée par des algorithmes faisant preuve d’une « objectivité sans faille ».

Dans cet univers, les métiers sont attribués en fonction du grade du citoyen suivant un système de crédit social. Le joueur incarne un citoyen rétrogradé au rang de livreur à vélo qui joue à une simulation pour se former à ce nouveau travail. Pour optimiser le jeu, une intelligence artificielle le décompose et le recompose par soucis d’une expérience utilisateur optimale — ce qui laisse apparaitre un univers composite psychédélique formé de photogrammétries de bâtiments, de filtre deepdream et de formes géométriques lumineuses.

Dans le cadre d’un workshop avec le chercheur anglais Chris Meadesur la question du « presque », nous avons produit des éditions risographiées partant de la notion du « presque » et de notre thème de mémoire.
Le texte est une fiction sur une intelligence artificielle qui, par le biais des réseaux sociaux, essaie de comprendre l’humanité. Le texte met en perspective des sujets légers, instagrammeur, hashtag twitter sur les animaux domestiques. L’IA a effectué des propositions de traductions erronées de l’anglais au français et du français à l’anglais. Elles sont faites par des réitérations de google translate/traduction une cinquantaine de fois.

L’augmentation numériques, accessible depuis une puce NFC, porte sur l’incapacité de la machine à différencier les sujets présents sur les réseaux sociaux. L’augmentation présente un modèle de Captcha d’images, qui sert à vérifier si l’utilisateur est un “robot” (un bot) lors d’une connexion.

Le projet porte sur l’apprentissage automatique. Un algorithme d’intelligence artificielle analyse le Romand de la rose de Guillaume de Lorris et Jean de Meung puis propose de produire à son tour un court texte suivant le texte étudié. Le projet présente différentes productions plus ou moins bien entraînées donnant lieu à des accidents. J’ai volontairement arrêté l’apprentissage prématurément sur certains modèles pour que leurs futures productions soient incomplètes. Les textes présentés démontrent l’apprentissage de la machine en exposant ces réalisations pas à pas. Ces textes sont ensuite repris et gravés au laser dans des plaques de béton. Le projet veut mettre en exergue le rapport entre la transformation du texte généré et celle du langage. Ainsi le corpus choisi pour l’entraînement de l’algorithme est un ancien manuscrit datant du XIIIe siècle écrit en ancien français, en langue d’oïl.
L’augmentation se produirait sur une « page » de béton vierge sur laquelle se projetterait du texte. Par l’intermédiaire d’une webcam discrète, la projection se modifie en fonction des mouvements ambiants. Le texte se transforme, partant d’une forme peu compréhensible à une forme plus complète. Les textes s’écrivent les uns sur les autres produisant une forme de palimpseste numérique. https://www.youtube.com/watch?v=c7l1VMqtEMg

Production d’une pochette de CD et d’un clip vidéo pour l’artiste de musique Ambiant Hyperspace Jelly. Un clip est disponible à l’adresse: https://www.youtube.com/watch?v=THcFuRKeRkk

Live game autour de l’œuvre Where the Slave lives d’Adrian Villar Rojas, à la Fondation Louis Vuitton lors de la nocturne en Avril 2019.
Photographie : Martin Argyroglo

Projet d’édition en binôme autour de la narration d’un rêve où je cherche mon chien errant dans les rues. Je le cherche mais je n’aperçois que son ombre. L’édition reprend ce principe en intégrant des impressions noires sur fond noir — jouant avec la lisibilité. L’objet comprend un sens de lecture présentant la narration du rêve sous forme de texte et de la réécriture créative de mon binôme. Puis un autre sens de lecture présente un travail iconographique autour des différentes prises de vues effectuées par Google Street View lorsque je promenais mon chien. L’édition propose une augmentation numérique par puce NFC qui transporte le lecteur dans l’environnement de Google Street View et où il faut retrouver le chien. https://www.youtube.com/watch?v=WR_KlXJkQ5c

Création vidéo sur la narration du souvenir d’un autre étudiant. Le parti pris fut de traduire en image la réecriture permanente des souvenirs: déformation, duplication et répétition des personnages et visages. L’aspect vibrant de l’image provient de la saturation des couleur et de l’ajout de grain numérique. Les effets de problème d’encodage et de corruption vidéo servent de transition entre les séquences. La vidéo est disponible ici: https://www.youtube.com/watch?v=YdBG-hApbE4

Réalisation d’un clip vidéo sur la musique Red riders des Residents issue de leur album Commercial Album.
Je suis parti sur ce que m’évoquait la musique pour créer l’univers du clip. La musique — par son aspect repétitif — m’inspirait un univers enfantin, et les instruments une ambiance paradisiaque. Le mouvement des personnages suit le rythme de la musique.
Les animations sont réalisées avec After Effects. La vidéo est disponible à l’adresse: https://www.youtube.com/watch?v=BXMHVx7ZIBY